Saint Yves
Patron de la justice
Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (✝ 1303)
Il était le fils d’un chevalier breton.
Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Puis il s’en vient à l’Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit.
On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier.
Sous l’influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres.
Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice.
Et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d’en face, une joyeuse égalité d’humeur.
Fidèle à l’exemple des saints, Saint Martin entre autres, a une vie de prière centrée sur l’Eucharistie et l’étude de l’Écriture Sainte.
Il s’adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l’assistance spirituelle.
Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l’appelle ‘le prêtre saint’. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
« La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale. Le 19 mai 1947, le VIe centenaire de sa canonisation par Clément VI (19 mai 1347) attirait à Tréguier, où la basilique-cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins ‘de toute nation et de toute langue’, deux cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux archevêques et évêques, des centaines de prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats-Unis… »
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