
Icône de la Transfiguration Icône sur tilleul, à la tempera, et auréoles à la feuille d’or 35 x 40,5 cm
D’après les tablettes de Novgorod
La Transfiguration du Christ, 6 août
Icône de la Transfiguration du Christ
La doctrine spirituelle de Grégoire de Palamas, qui voit dans la lumière l’émanation de l’énergie divine incorporelle et incréée, s’appelle « hésychasme », elle est au fondement de la peinture d’icônes.
Personne n’a jamais vu Dieu
Et donc on ne peut en prendre que par négation, à travers l’obscure luminosité d’une nuée qui, en le cachant, le révèle . Dans l’épisode de la Transfiguration, le Christ prend avec lui ses disciples Pierre, Jacques le Majeur et Jean, et les emmène sur le mont Thabor, une petite hauteur de Galilée, qui culmine à 588 m. Depuis l’Antiquité, le Thabor était considéré comme un lieu sacré : à son sommet, sous le pavement de l’actuelle église de la Transfiguration, la roche conserve intactes des traces d’anciens cultes cananéens.
La montagne est le lieu de la rencontre avec Dieu et de sa révélation
Sur le Thabor, les disciples, saisis à la fois de frayeur et d’extase, voient, debout sur une nuée, entre Moïse et Elie, le corps divinisé de Jésus : « Son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent éblouissants de blancheur comme la neige ».
A cette vue, les disciples « tombèrent la face à terre, tout effrayés », frappés par les rayons de la lumière « incréée » qui émanait de la nuée lumineuse enveloppant le corps du Christ.
Iconographie
Le Christ entre Elie et Moïse, Pierre, Jacques le Majeur et Jean.