La Dormition ou l’Assomption N° 12

La Dormition de la Vierge

La Dormition de la Vierge

La Dormition de la Vierge

La conviction que le corps de la Vierge, resté pur après l’enfantement, n’a pas connu la corruption du tombeau et est monté directement au ciel est déjà présente dans la première communauté chrétienne. Elle se fonde sur une tradition sûre, bien que les Evangiles ne fassent nulle mention de cet épisode, et elle constitue un dogme partagé par les catholiques et les orthodoxes. La Fête de la Dormition est reconnue par l’Eglise d’Orient au VI° siècle. En Occident, les catholiques parlent d’Assomption, alors que les orthodoxes soulignent le fait que Marie s’est endormie.

L’annonce de Gabriel

Gabriel annonce à la Vierge sa mort prochaine, elle demande à revoir les apôtres, elle prie sur le mont des Oliviers et prépare son lit mortuaire, les apôtres se rassemblent à Jérusalem pour la déploration. Derrière le cercueil, le Christ apparaît avec l’âme de sa Mère : « Vierge Mère, Fille de ton Fils » (Dante, Le Paradis, XXXIII,1).

C’est la fête mariale la plus importante de tout l’Orient  et l’Occident chrétien.

Fête le 15 août

« Dans ton enfantement tu as gardé ta virginité, dans ta dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu : tu as rejoint la Source de la vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui de la mort délivres nos âmes par tes prières » Tropaire , t1).

La composition est structurée par l’horizontale du corps de la Vierge et la verticale du Christ tenant dans ses mains Marie enveloppée de langes. Au premier plan un ange coupe les mains de l’impie qui veut renverser le cercueil.

Parfois sont représentées les portes du paradis, elles s’ouvrent et la Vierge Marie est transportée par les archanges : les douze apôtres volent sur les nuées du ciel vers Jérusalem, où la Mère de Dieu les a appelées.