Icône de l’exaltation de la Croix
Exaltation de la Croix
Fête le 14 septembre
« Seigneur, sauve ton peuple et bénis ton héritage, accorde à tes fidèles victoire sur les ennemis et sauvegarde par ta Croix les nations qui t’appartiennent »
(Tropaire, t.1)
L’Exaltation de la Sainte Croix
Cette fête liturgique est née autour des reliques de la vraie croix, retrouvées par Sainte Hélène et conservées à Jérusalem, dans la basilique du Saint-Sépulcre.
Pour effacer le souvenir des lieux de la Passion, vénérés par les premiers chrétiens, l’empereur Hadrien avait fait construire sur le Golgotha un temple consacré à Vénus. L’évêque de Jérusalem, Macaire, avait demandé à l’Empereur Constantin de raser ce temple pour rechercher le tombeau du Christ. Les fouilles furent dirigées par Hélène, la mère de Constantin, lequel avait donné la liberté de culte aux chrétiens. En 326, Hélène trouve le Saint Sépulcre et, non loin, les restes de trois patibula (bandits), des clous et l’écriteau de la Crucifixion. A cet endroit fut érigée la basilique de la Résurrection (ou du Saint-Sépulcre) consacré le 13 septembre 335.
Iconographie
Cette icône représente le moment où le patriarche Macaire s’avance au centre de l’église et, aidé de deux diacres, élève une centaine de fois les reliques de la Sainte Croix vers les quatre points cardinaux pendant que les fidèles répondent chaque fois « Kyrie eleison » : « Seigneur Prends pitié ».
Cette icône est écrite de façon traditionnelle, sur bois de chêne, à la tempera et pigments naturels. Des feuilles d’or véritable pour les auréoles sont posées. Aucun vernis ne recouvre cette icône afin de conserver la luminosité des pigments au fil du temps, chaque couleur a été nourrie au préalable, un mois après la fin de l’écriture et ce tous les trois ou quatre jours, ce qui suffit a satiner et protéger l’icône. L’icône doit continuer d’évoluer en luminosité.