Entrée du Christ à Jérusalem N° 7

icône du christ à jérusalem

icône du christ à jérusalem 35 x 45 cm, auréoles à la feuille d’or et tempera à l’oeuf.

Entrée du Christ à Jérusalem

Cette icône fait partie de la série des 12 fêtes de Novgorod.

“Pour affermir
avant ta Passion
la croyance
en la commune résurrection,
d’entre les morts
tu as ressuscité Lazare,
ô Christ et notre Dieu :
comme les enfants de ce temps,
nous portons les symboles de victoire
et te chantons
comme au vainqueur de la mort :
Hosanna au plus haut des cieux,
béni soit Celui
qui vient au nom du Seigneur.”
Tropaire, t.1

La procession des rameaux

La procession des rameaux a un caractère triomphal et en même temps paradoxal : le peuple acclame Jésus, mais il demandera bientôt qu’on le crucifie.

Dans la relation de son pélerinage, Egérie raconte la procession qui se rend du mont des Oliviers à l’église de la Résurrection. L’iconographie de la fête de l’Entrée du Christ à Jérusalem se forme au IVème siècle .

Iconographie

Le village à gauche du mont des Oliviers est celui de Bethphagé, entre Béthanie et Jérusalem, où les disciples, selon l’ordre de Jésus, vont détacher un ânon pour le lui amener. Le Christ est au centre, entre les deux réalités : la nouveauté de sa présence est soulignée par le très haut palmier, sur lequel grimpent des enfants pour couper des branches. En montant sur l’arbre-Christ, les enfants s’élèvent, comme les catéchumènes, de l’enfance spirituelle à la maturité de la foi. Le Christ est le « rejeton » dont parle Isaïe, le chêne de Mambré, l’arbre de vie qui comble l’écart entre la montagne de Dieu et la cité des hommes. Le Christ domine la matière (l’âne) et entre victorieux dans sa cité, mais il perçoit l’hostilité de ceux qui l’acclament aujourd’hui et le crucifieront demain.

Fête

Fête le dimanche des Rameaux.

Icône véritable sur chêne, à la détrempe à l’oeuf , pigments naturels et feuilles d’or véritable.