Création d’une icône de Sainte Angèle Mérici

icône de sainte angèle mérici

Création de l’icône de Sainte Angèle Mérici pour la chapelle de l’Icof

Lycée Catholique Enseignement Technologique et Supérieur à Lyon

Pour le centenaire de l’établissement

Cette commande d’une icône de Sainte Angèle Mérici m’ a été faite  par le directeur de l’établissement Bertrand Eygun et son équipe pour fêter le centenaire de l’établissement.

Sainte Angèle Mérici a fondé cette école, mais c’était sur les pas de Sainte Ursule, repris ensuite et exportés au Québec par Sainte Marie L’Incarnation Guyart.

Des femmes en avance sur leur temps, des communautés religieuses éducatives extraordinaires par leur audace à l’époque.

Iconographie

La composition s’organise autour de Sainte Angèle au centre, « en marche » avec son bâton de pèlerin (XVème siècle de  Brescia en Italie).

A gauche Sainte Ursule (IXème siècle de  Cologne en Allemagne), à droite Sainte Marie l’Incarnation Guyart (XVIIème siècle née à Tours en France)  partie au Québec pour construire une communauté.

Autour d’elle des religieuses mais aussi des Indiens hurons.

Toutes trois portent une ceinture de chasteté. Sainte Ursule tient la flèche de son martyr et porte la couronne.

Au-dessus : un voile de protection rouge tenu par les anges Michel et Gabriel. Au centre, le Christ bénissant.

Cette icône a été réalisé grâce à de nombreuses lectures de textes sur et par ces Saintes femmes, aux rencontres avec les soeurs de la communauté de l’Icof et Pierre Faye, et dans la prière.

Icône écrite de façon traditionnelle à la détrempe à l’oeuf, pigments naturels, feuilles d’or véritable pour les auréoles, sur une magnifique planche de tilleul brute et levkas.

Un boitier de protection rouge molybdène est prévu pour la chapelle.

Cette icône a été bénit par Monseigneur Barbarin le samedi 18 novembre 2016,  en l’église Saint Irénée à Lyon.

Un texte en pièce jointe a été lu pour donner le sens de l’incarnation de ces images, les « clefs de l’icône » sont importantes à donner dans nos églises d’Occident , pour en comprendre le sens et la portée auprès de tous.

Regarder une icône et se laisser regarder par elle, se laisser toucher par le Divin, la Présence…

 

Texte pour la bénédiction par le Cardinal Barbarin de l’icône de Sainte Angèle Mérici, lu lors de la messe du samedi 19 novembre à 10h30 en l’église Saint Irénée de Lyon.

Voici l’icône de Sainte Angèle Mérici, à gauche Sainte Ursule, à droite Sainte Marie de l’incarnation Guyart.

Au-dessus le Christ bénissant, l’archange Michel et Gabriel tenant le voile de la protection.

Aux pieds de chacune d’elle, des jeunes filles, des Vierges, et pour Sainte Marie de l’incarnation, deux indiennes Hugons, ainsi qu’un bateau symbolisant son départ au Québec.

L’icône est « canal de grâce sanctificatrice ». Elle devient par la prière et la bénédiction, signe de grâce et aide spirituelle.

L’icône rend présente la personne qu’elle figure.

Ce que l’évangile nous dit par la parole, l’icône nous l’annonce par les couleurs, les formes et nous rend présent. C’est une fenêtre sur l’éternité, sur l’invisible.

A travers elle, le divin nous illumine. La lumière est le principal attribut de la Gloire Céleste et les icônes nous représentent les habitants du royaume, dans la contemplation de la lumière incréée. Lumière pour laquelle ils se laissent pénétrer, jusqu’à devenir resplendissants comme l’indique le nimbe qui entoure le visage.

« Plus le fidèle regarde les icônes, plus il se rappelle « Celui qui est », et plus il s’efforce de l’imiter.

Je profite de ce temps pour remercier les membres de l’Icof pour cette commande et leur confiance.

Ce fût une très belle expérience d’écriture et de création spirituelle.

Réunir ces trois Saintes femmes aussi avant-gardistes est un message fort, et je ne doute pas qu’elle (s) continue(nt) à oeuvrer auprès des élèves et de tous les membres de l’Icof.

Marie-Eve Thomas

www.atelier-iconographie.com