Exposition de l’Atelier Saint Thomas au Salon des écritures de Cluny
L’occasion de préciser le terme d’écriture pour cet art sacré
Extrait du livre d’Egon Sendler » Quand on parle du travail de l’iconographe, on ne dit pas « peindre » une icône, mais -en grec comme en russe-on dit « écrire »une icône. Même si la signification du mot grec « graphein » est en soi plus large que celle du mot russe « pisat », les deux termes expriment bien que cette peinture est analogue à l’écriture, voire identique. Comme la parole écrite, l’icône enseigne la vérité chrétienne : elle est théologie en images. Aussi n’est-il pas étonnant que les différents genres littéraires aient influencé l’iconographie. Le caractère didactique n’a jamais été absent de l’icône, même au cours des premiers siècles o^ù les fidèles voyaient en elle avant tout une présence du saint »…. Ecriture Sainte… »
Gérald Bielawski (élève de l’atelier depuis des années) et moi-même étions présents pour ce salon d’écriture, l’occasion de rencontrer un public nouveau.
De très belles rencontres…de beaux échanges avec le public de Cluny , les touristes, anglais, australiens, polonais, leurs guides, les lyonnais qui résident dans leur maison de campagne à Cluny les week-ends. Un mélange savoureux. Des moines et moniales de congrégations différentes, des orthodoxes de l’église russe, de l’église grecque…une bio-énergéticienne a testé la charge en énergie de nos icônes : les mains se sont chargées de chaleur, le pendule s’est emballé…elle est repartie avec le sourire, contente que nous fassions bien la différence entre l’art pictural et le sacré…tout cela en deux jours.
Le cadre était propice également, le marché du samedi, puis les visites du patrimoine avec l’école des arts et métiers de Cluny, l’abbaye, il ne reste plus rien et pourtant les le Mystère continue d’oeuvrer et d’attirer de plus en plus de touristes du monde entier.