Sainte Marie-Madeleine

Sainte Marie-Madeleine

Icône de Sainte Marie-Madeleine

Les Saintes Femmes au sépulcre

Le lendemain de la Pâques, premier jour de la semaine après le sabbat, quelques saintes femmes apportent des onguents au tombeau du Christ.

Accablée de douleur, Marie de Magdala, vêtue d’un ample manteau rouge, reconnaît Jésus en celui qu’elle a d’abord pris pour le jardinier. Mais celui-ci la quitte aussitôt : « Ne me retiens pas ainsi, car je ne suis pas encore monté vers le Père » Jean, XX, 17.

L’olivier qui pousse sur la tombe vide indique le victoire de la vie sur la mort; la prairie émaillée de fleurs dans laquelle Marie de Magdala à genoux rencontre Jésus-Christ représente le jardin du paradis.

Le Christ enveloppé d’un chiton resplendissant, le corps du Christ sorti du tombeau, transfiguré par la lumière de la Résurrection, est marqué de plaies de la Passion : la blessure au côté, es trous des clous dans les mains et sur les pieds.

Jésus montre sa main droite à Marie de Magdala et porte dans la main gauche un rouleau dit « chirographe », la liste des morts arrachés aux enfers.

Marie au centre en médaillon  assiste à la scène, le symbole est celui de la protection.

La tristesse des saintes femmes qui apportaient des aromates (d’où leur nom de myrophores, « qui portent des parfums ») se changea en la joie d’être, les premières, les témoins et les annonciatrices de la résurrection du Christ

50 x 60 cm livrée dans une caisse de transport, passage d’un foyer à l’autre.

Icône réalisée à la détrempe à l’oeuf sur levkas et bois de tilleul.

Exposition sur Marie-Madeleine au monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse actuellement (janvier 2017)

Une exposition exceptionnelle a lieu au musée de Brou, l’occasion de découvrir ce personnage au travers de l’histoire de l’art. Des visites avec des médiateurs formidables sont organisées. Un lieu à découvrir absolument, édifice du gothique flamboyant, un jubé, trois cloîtres…