La résurrection du Christ N°9

icône de la résurrection du Christ

icône de la résurrection du Christ

 

Icône de la résurrection du Christ ou Descente aux Enfers

Fête mobile

« Le christ

est ressuscité des morts,

par sa mort

il a vaincu la mort;

à ceux qui sont dans les tombeaux,

il a donné la vie. »

(Tropaire,t.5)

L’iconographie

L’iconographie orthodoxe ne représente pas le moment où le Christ sort du tombeau, mais elle le figure ressuscité, avec son corps glorieux, brisant les portes des enfers.

La liturgie du dimanche de Pâques est très évocatrice, l’église est fermée, plongée dans l’obscurité, et le prêtre frappe par trois fois de l’extérieur avec la croix en disant : « Ouvrez les portes au Seigneur des puissances, au roi de la Gloire ». A l’intérieur, le sacristain fait un bruit de chaînes et de ferrures comme pour exprimer une certaine résistance, puis il ouvre. On illumine alors l’église et on la parfume aux encens; au centre, sur le lutrin devant l’iconostase, est exposée l’icône de la Descente aux Enfers ornée de fleurs.

Aux fidèles rassemblés dans la nuit Pascale, cette icône montre Jésus, la croix à la main, qui brise les portes des enfers et arrache aux ténèbres Adam et Eve ainsi que tous les justes de l’Ancien Testament. Le Christ tient un rouleau, le « chirographe », c’est-à-dire la liste des morts; « la cédule de notre dette qui nous était contraire ». Un gouffre s’ouvre dans la terre, comme dans le paysage de l’icône du Baptême du Christ. Cette cavité obscure rappelle celle où l’Enfant Jésus est déposé en langes dans l’icône de la Nativité, et elle évoque également l’image de Jonas resté trois jours dans le ventre du « grand poisson ».

Fête

Fête le Dimanche de Pâques

 

Cette icône fait partie de la série des douze grandes fêtes de la liturgie, peinte à la tempera sur bois de chêne, pigments naturels et feuilles d’or véritable.